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Histoire de la Bourboule

La Bourboule c’est 1730 habitants à l’année. 

Les gens ici sont accueillants et polis. Quand on se croise sur le trottoir, dans le parc, on se dit bonjour sans se connaître. La simplicité des contacts. 

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Il y a une légende ici, autour de fées qui auraient, avec leur baguette magique, permis que la Dordogne traverse la Bourboule et puisse faire en sorte que vie humaine et économique s’y installe.

Mais une commune de 1730 habitants avec un casino, un cinéma, de nombreux restaurants, hôtels, évidemment on sent qu’il s’y passe quelque chose de particulier.

 

Les sources d’eau chaude existaient déjà à l’Antiquité mais c’est en 1860 qu’une guerre entre 2 familles (les Mabru et les Choussy) fait rage autour des droits sur ces sources. A ce moment la station se développe avec les thermes, 2 casinos, l’Eglise néo romane terminée en 1888.

 

Le thermalisme, voilà la pépite de cette ville. Il y a également d’autres centres de cure thermale autour, notamment au Mont Dore mais avec d’autres spécialités.

 

Au début des années 1920, l’hôpital de Clermont Ferrant y envoie des enfants nécessiteux. Mais entre les 2 guerres c’est une population de luxe qui s’y installe (émir, sultans) pour se détendre. La trace de leur passage est évidente dans l’architecture locale. Il suffit de déambuler dans les rues de la ville pour s'imaginer transporté à une autre époque.

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Puis à partir de 1945, certaines grandes administrations y envoient leurs agents avec leurs enfants. C’est ce qu’on appelle le thermalisme social et c’est ce qui initiera la place de première station pédiatrique de France de cette ville.

 

C’est à cette époque qu’une élite bourgeoise investit les lieux avec notamment des vedettes, que nous appellerions aujourd’hui les people. C’est toujours à la même époque que fleurissent ces grands hôtels, des palaces, un golf, un funiculaire.

 

La sécurité sociale favorise les soins aux enfants. De fait petit à petit, ces enfants et leurs parents, de classes populaires et moyennes ont petit à petit remplacés ces fastueux hôtes.

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Economiquement parlant, de nombreuses maisons d’enfants ont été créées. Elles permettaient d’accueillir, tout comme l’aurait fait une colonie, ces enfants pendant 3 semaines de cure, durée de leurs soins.

Les maisons d’enfants, ce sont des immeubles typiques. De magnifiques immeubles qui nécessitaient d’importants travaux de mise aux normes pour continuer l’accueil du public. En 2008, le changement de politique de santé de notre pays et ses directives, à savoir privilégier les corticothérapies pour les enfants aux cures, a mis à mal la station. Près de 18 maisons d’enfants ont fermés depuis 10 ans. Voilà ce qui explique la présence de bâtiments laissés à l’abandon.

Il n’y a plus de golf, plus de funiculaire, beaucoup moins d’hôtels.

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D’ailleurs il y en a un d'hôtel, magnifique. On ne peut pas le louper : en face du casino, il y a un bâtiment abandonné, cassé, brûlé….c’est l’Hôtel de l’Etablissement terminé en 1892. Sa réhabilitation a commencé et …il a brûlé ! Du coup suite à cet incendie et ses méandres administratifs il est resté à l'abandon. Mais bonne nouvelle en 2022, il a été racheté et sera réhabilité. 

 

Ici, certains « locaux » essaient de sauver l’identité de leur ville : Par exemple l’ancien hôtel « Les Etrangers », avec sa réhabilitation d'appartement en accession est très réussie et redonne des couleurs à cette place de la victoire.

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49% de l’habitat BOURBOULIEN sont des résidences secondaires.

 

 Le Parc Fenestre

 

Il est super grand, avec des allées bitumées, en gravillons, équipé de bancs, tables, de nombreux jeux pour enfants….il y a des espaces fleuris et en contrebas la Dordogne le longe. Ce magnifique parc permet du lien entre les gens, un lieu ressourçant pour flâner, lire, déambuler. 

Depuis quelques années un pass à 17€/jour permet aux enfants un accès sans limite aux activités payantes du parc. 

 

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